jeudi 20 février 2014

A toi...

Souvent les romans que j'ai eu entre les mains portaient en première page quelques mots "A Maman", "A mon ami"... Il y a rarement une explication, et c'est peut-être tant mieux.

Je ne déroge pas à cette règle.

Il y avait bien des "prétendants" à cette place d'honneur. Historiquement les premiers était Marcelin et Belindo... et puis le temps est passé.

J'ai songé à Jacques, lui qui m'a permis le premier de donner une existence numérique à ce manuscrit, lui qui a cru si tôt en moi... mais un autre choix s'est imposé.

Il y a quelques mois, un être cher est tombé au combat contre ses démons, nous laissant dans un désarroi sans nom. Laissant en moi ce vide, immense, recréant cet absurde de la vie qui continue sans celui qui n'est plus, ce mur de l'inéluctable contre lequel on vient briser ses poings et hurler sans aucun effet. Les jours, les nuits et les semaines passent, le vide est toujours là, mais il faut se relever et avancer. Tu es désormais ma force, et cette petite "victoire", ce rêve qui a abouti, je te le dédie.

A toi, Vincent.


L'histoire qui ne dit pas son nom - dédicace spéciale