mercredi 12 février 2014

De scribouilleur à auteur...

Le scribouilleur a trouvé son éditeur... Grand moment de joie contenue, il se voit déjà faire la une des magazines et faire des autographes par milliers... Euh non, là je divague complètement.

Ce que l'on ne vous dit pas, et ce que l'on ne vous explique pas non plus d'ailleurs, c'est que le "pire" reste à venir. Vous vous sentez fort avec vos 100 ou 200 pages écrites, vous avez un éditeur qui croit en votre texte : tout va bien.

C'était sans compter les petits exercices sadiques de dernière minute ! J'ai nommé la biographie et le résumé !

Biographie : horreur ! Mais que voulez-vous que je vous raconte sur moi ? On s'en balance de moi, c'est mon texte qui compte... Ah mais je n'ai pas le "choix" car tout auteur de la maison y passe... Ah, bon... C'était confortable l'anonymat... Mais c'est vrai que ce n'est pas un avatar ou un pseudo qui rencontrera le public plus tard...

Résumé : mais euh noooon ! Pas le résumé... si, aussi... Bon, ok. Alors là ce fut difficile. Le synopsis, ça c'était fait : mécanique, froid, succession d'éléments sans aucun style... "Facile". Mais le résumé... En dire suffisamment, mais pas trop... susciter l'envie de lire sans "tromper" le lecteur... Et puis moi j'ai appris à faire des résumés il y a bien longtemps (dans une autre vie) avec des quotas de % de longueur de texte à respecter... Mais là ça n'est pas la même non plus. Quelques jours de torture plus tard entre "je ne veux pas mais je dois", est né un résumé, certes très court qui après test auprès de deux-trois amis qui ne connaissent pas le texte a été "ça donne envie de lire" et qui auprès de mon béta lecteur a été "oui, ça correspond au texte" : OUF !


Mais... mais... ça n'était pas fini !

Il a ensuite fallu travailler sur la couverture. Élément prépondérant, l'habit du livre qui fera que votre main se posera dessus ou pas en librairie, qui fera que vous cliquerez sur son image ou pas sur le net... Tant de choses résumées en une image. Cette couverture, on l'a rêvée des années durant, et maintenant que voilà le moment de se décider, définitivement, règne la plus grande confusion et indécision... Et comme l'éditeur m'a laissé le choix, ce qui met dans une situation inconfortable au possible, j'ai dû faire un choix, ou plutôt des choix, j'ai changé d'avis en cours de route, bref, j'ai été pénible, indécise, et une fois la décision prise reste l'appréhension : était-ce un choix judicieux, est-ce que ça plaira ? Le temps nous le dira.

Et comme cela n'était pas suffisant, il restait la maquette intérieure à valider. De nouveau un travail de fourmi. Tout relire, porter attention aux changements de paragraphes, au respect des mises en forme, à toutes ces petites choses qui ont pu "sauter" lors de la mise en forme du texte pour l'impression. Encore quelques échanges de mails avec l'éditeur qui a été d'une patience infinie avec moi.

Et enfin, ça y est, tout est prêt, ne reste plus qu'à attendre le grand jour !