lundi 10 février 2014

Le début de l'aventure éditoriale, ou la continuité d'une passion de longue date...

"L'histoire qui ne dit pas son nom" sera mon premier roman publié.


Pourquoi spécifier premier publié ? Et bien parce que l'écriture ne m'a pas pris sur le tard, mais très jeune. J'ai commis mes premières digressions lors des devoirs d'expression écrite, et puis j'ai continué sur quelques cahiers de brouillon qui trouvaient toujours une place au fond d'un cartable.

C'était le début, écrire pour s'évader, écrire pour s'occuper, partout, tout le temps, en cours, à la maison, en vacances... Mes personnages devenaient des compagnons de jeu et mes histoires m'offraient un pays imaginaire sans limite. Mais c'était immature, souvent sans fin... des pages, parfois beaucoup, qui laissaient derrière elle après des heures d'écritures et de rêve une histoire inachevée.

Et puis il y a eu celle-ci d'histoire. Celle qui a une fin, une fin qui a été le début d'un long chemin. C'était il y a bien longtemps, 17 ou 18 ans. Une histoire écrite au crayon à papier sur un cahier de brouillon à la couverture bleue. Il y a eu les premiers échanges et les premiers "lecteurs", mais le cahier de brouillon, ça n'était pas très lisible. Alors cette histoire a eu une première version tapuscrite, dans une autre ère, l'ère des disquettes et des imprimantes à bandes...

Une histoire d'enfant. Le gros était posé : les personnages, la trame de l'histoire, mais le narrateur se projetait dans un âge qu'il n'avait pas vécu, tout cela était bien naïf. La vie a continué, le cahier bleu a été perdu, l'histoire tapuscrite et sa disquette oubliée au fond d'un carton.

2008... L'histoire me retombe sous la main... Je la relis, avec des yeux d'adulte, et je trouve cela très niais. Pour autant je ne veux pas étouffer ce qui a mis tant d'heures à voir le jour, je ne veux pas étouffer un rêve de petite fille de voir un jour mon livre prendre forme. Au lieu de remballer vite fait ce petit méfait d'adolescence, je le sors au grand jour et le retravaille une première fois. Je redécouvre après des années d'abstinence la puissance de l'écriture, je me laisse transporter et je me rends compte qu'écrire m'avait profondément manqué.

2012... Après 4 ans de "sommeil littéraire", me revoici venue à l'écriture, par petites touches, par minuscules one shoot de quelques lignes... Et puis soudain une lubie : je veux être publiée. Je ressors ce texte auquel je trouve tous les défauts et je le retouche, le retravaille, le malmène encore une fois pour en faire ce qu'il est aujourd'hui.


Du cahier de brouillon au livre publié... Il fallut bien sûr du travail, mais surtout un grand brin de folie, de persévérance, de rêve... et le soutien discret des personnes qui nous aiment et qui nous poussent gentiment à oser.