dimanche 9 mars 2014

A la recherche du Graal...

Après la rédaction d'un roman, son édition, il vient une question absolument incongrue : "Quel stylo ?"

Stylo ?

Et bien oui, LE stylo. Pas n'importe lequel : celui qui vous servira à faire vos dédicaces.

Quelle importance ?

C'est capital voyons ! Imaginez vous, votre futur lecteur vous tend fébrilement son livre fraîchement acheté... et vous non moins fébrilement (mais ça chut, faut pas le dire), vous lui prenez délicatement le livre des mains, vous ouvrez le livre et posez quelques mots sur la page... et là... LE DRAME !

Au choix :

1 - vous avez emprunté à la va-vite le stylo bille du comptoir du libraire après avoir tâté vos poches l'air penaud... et au moment où vous tracez les premières lettres, l'encre bave, bien visqueuse, impossible à éponger (encore faudrait-il pour ça que votre libraire ait chez lui des buvards, ces petites feuilles miracle qui ont disparues du cartable des écoliers). Soit vous ne dites rien et refermez le livre en souriant à votre futur lecteur si ébahi (il aura la superbe surprise d'avoir une dédicace toute bavée et imprimée sur la page d'en face en prime) ou alors vous vous décomposez...

2 - vous n'êtes pas du style à oublier votre stylo, franchement... et puis le stylo du comptoir que tout le monde touche... Non vraiment pas pour vous. Parfait... Vous tracez vos premières lettres et là horreur, l'encre trop fluide s'infiltre dans le papier transformant vos magnifiques circonvolutions en pâté à peine déchiffrable... et oui, le papier bouffant du livre n'a pas la même texture que votre papier d'imprimante...

3 - vous avez sorti fièrement votre superbe stylo-plume qui en plus de pouvoir combiner les points 1 et 2, peut aussi ajouter le risque de la "panne sèche" ou encore du trouage de feuille au détour d'une signature un peu zélée...

4 - vous avez trouvé un stylo qui échappe enfin aux point 1, 2 et 3 (ou pas) et au bout de vingt minutes à gribouiller, vous vous rendez compte qu'il vous blesse les doigts... depuis le temps que vous avez quitté les bancs de l'école, vos doigts n'ont plus de corne...


Et donc ?

Et donc, le choix du stylo, si "anodin" est une véritable quête : on évite le stylo bille qui peut à tout moment se mettre à baver... on écarte les stylos à encre fluide pourtant si agréables sur papier imprimante... le stylo plume, trop de contraintes, et de plus, pour envisager de signer avec correctement et de façon fluide, il faut écrire un moment avec pour faire sa plume à votre façon d'écrire... Au final il ne reste pas grand choix...

Pour mes premiers essais réels qui ne devraient plus tarder, j'ai opté pour des stylos à encre gel, rechargeables, disponible en grande surface et en 3 couleurs... Ne restera plus qu'à tester le confort.