dimanche 6 avril 2014

Les questions récurrentes au jeune auteur

Toute activité a ses questions récurrentes. Faire éditer un livre n'y coupe pas.

"The questions", celles qui sont posées à chaque fois que je rencontre quelqu'un qui a l'information pour la première fois.

Est-ce que c'est difficile de se faire éditer ?

Oui et non. En fait j'en sais rien. Ça c'est de la réponse argumentée ^^'

Non dans le sens ou avec 2500 euros (voire moins, ou beaucoup plus), à peu près n'importe quel éditeur à compte d'auteur vous éditera, donc non. Pour moins, il y a également l'autoédition.

Oui dans le sens où si l'on décide de ne pas débourser un centime, ce qui en soit est légitime, il faut faire appel à un éditeur à compte d'éditeur, et là... ça n'est pas la même chose. Comme je l'ai expliqué dans mon article "De l'ambition à l'édition", on peut déjà préparer cette aventure en ciblant les maisons d'édition en fonction de leur ligne éditoriale, du retour des auteurs (c'est aussi très important de ne pas s'embarquer dans une galère sans nom), et du mode de soumission (papier ou numérique). Après, il faut de la patience, de la persévérance et je crois un minimum de quelque chose qui fera que votre texte sortira du lot.

Après, je n'en sais rien, j'ai bien réussi moi, pourquoi cela ne serait-il pas à la portée de tout le monde ?

Et l'autoédition alors ?

Oui j'y ai pensé, avant de savoir que l'édition "classique" était possible, après, j'ai eu un peu d'ambition.

De plus, moi mon truc c'est écrire, le reste après... ça me prend du temps pour mes écritures en cours. Même si j'aime faire la promo de mon livre, tenir ce blog, la page Facebook... mes journée ne font que 24h, comme les vôtres. J'ai donc fait le choix de me faire éditer : chacun sont boulot, moi j'écris, mon éditeur édite !

L'éditeur a-t-il voulu modifier des passages ?

Non. Mon éditeur a une politique de laisser libre arbitre à ses écrivains. Cependant j'ai profité de retour d'autres maison d'édition (à compte d'auteur d'ailleurs) pour modifier quelques passages, apporter des précisions ou alléger certaines lourdeurs de description OSEF. Je pense que de toute façon, un texte reste toujours perfectible. Au troisième BAT, je trouvais tous les défauts à mon texte, mais il a bien fallu que je je lâche le morceau.

Combien gagnez-vous ?

Mouhaha, beaucoup !
Une grande richesse humaine, des rencontres, des échanges. Pour le côté purement pécunier, 10% de droits d'auteur sur le prix du livre. Je vous laisse faire la calcul, il faudrait déjà que j'en vende un sacré paquet par mois pour espérer en vivre. Donc non, ça ne sera pas mon métier tout de suite.

Voilà, ça sera tout pour aujourd'hui.